Rapa das Bestas, Sabucedo 2024 à Spain
Venez en Galice pour observer les chevaux sauvages de montagne uniques se faire rassembler, tondre et marquer
Rendez-vous: 5-8 juillet 2024
La Rapa das Bestas, également connue sous le nom de Capture des Bêtes, est une tradition observée en Galice, en Espagne. Elle consiste à tondre les crinières des chevaux sauvages semi-feraux qui errent librement dans les montagnes. Ces animaux sont rassemblés dans une petite arène où le chaos se déchaîne pendant que leurs crinières sont coupées et qu'ils sont marqués. Sabucedo, une petite ville située à environ 40 km de Saint-Jacques-de-Compostelle, accueille l'événement le plus populaire de ce type. D'une durée de trois jours, le festival attire des milliers de visiteurs qui assistent à la capture de centaines de chevaux sauvages.
Le centre-ville
À Sabucedo, "A Baixa" marque le rassemblement annuel des chevaux sauvages de la montagne de Montouto, les amenant à Sabucedo pour un événement de trois jours. La journée commence avec la "Misa da alborada" après l'allumage des feux de palenque et la sonnerie des cloches. Les habitants se rassemblent à l'endroit connu sous le nom d'O Celeiro avant de s'aventurer dans les montagnes, guidés par les résidents de Sabucedo, pour trouver les troupeaux. Une fois rassemblés à O Peón, les chevaux sont escortés à Sabucedo. L'Association Rapa das Bestas encourage la participation active au rassemblement et à la conduite des chevaux, considérant cela comme une expérience essentielle dans le contexte du festival.
La Rapa das Bestas
L'aspect le plus palpitant de la Rapa de Sabucedo est sans aucun doute le Curro, où les chevaux sont capturés en utilisant une technique unique appelée "aloitar". Contrairement à d'autres événements similaires en Galice, aucun cordes ou bâtons ne sont utilisés ; au lieu de cela, les "alloitadores" se fient uniquement au combat rapproché. Ce code d'action strict implique que deux "alloitadores" attrapent la tête du cheval et qu'un autre attrape la queue. Le premier "alloitador" à sécuriser la tête monte sur le cheval tandis que les autres aident à l'immobiliser. Avec habileté et précision, ils manœuvrent pour "croiser" la mâchoire et le cou de l'animal, coupant finalement sa crinière lors de la cérémonie des "esteiras".
Célébrations musicales
Les groupes folkloriques divertissent également les foules alors qu'elles attendent avec impatience l'arrivée des "bestas" dans le Curro. La musique est au centre du pèlerinage, commençant par des quatuors traditionnels le samedi matin et se poursuivant avec le son emblématique des cornemuses pendant le "travail" de l'après-midi. Les airs animés de muñeiras, de "jotas" et de paso dobles remplissent les rues, ajoutant à l'atmosphère festive.
Divertissement
Les nuits de Rapa dans la "Carballeira do Campo do Medio" sont des célébrations vibrantes remplies de musique d'orchestres et de groupes traditionnels jusqu'à l'aube. Les bars et les vendeurs proposent une variété de boissons, du liqueur de café au ribeiro, répondant aux goûts de chacun. Des musiciens locaux, y compris des noms renommés comme Xosé Manuel Budiño et Roi Casal, honorent le festival avec des performances de musique folklorique galicienne traditionnelle.
Billets
Les billets pour adultes pour la Rapa das Bestas coûtent 15 €, et les billets pour enfants coûtent 10 €. Les enfants de quatre ans et moins bénéficient de l'entrée gratuite.
Les origines de la capture des bêtes
Ce festival a plus de 400 ans et est un événement local préféré. La légende entourant le festival de la Rapa das Bestas à Sabucedo remonte à une grande épidémie qui a frappé la région. Selon la croyance populaire, deux sœurs ont offert leurs juments au saint patron de la paroisse, San Lourenzo, en échange de protection contre la contagion. Se réfugiant dans une cabane pendant l'épidémie, elles ont tenu leur promesse une fois celle-ci apaisée, ce qui a conduit à la multiplication des juments dans les montagnes avoisinantes. Bien qu'il existe peu de documentation historique, les noms de lieux et la tradition orale soutiennent ce récit, qui découle probablement des épidémies enregistrées depuis le XVIe siècle.