Selon la légende, le dépravé Maximón pénétrait dans les maisons du Guatemala quand les hôtes travaillaient sur le terrain et dormaient avec leurs épouses. Il a été privé de ses membres par des hommes en colère et est ainsi représenté sans bras ou jambes. Aujourd'hui, il est difficile de retracer l'origine de Maximón, mais il est supposé avoir émergé d'anciennes croyances précolombiennes, et ses images sont toujours trouvées dans l'ouest du Guatemala où le "saint" est encore vénéré.
L'éffigie sans membre de Maximón est parfois placée dans des maisons où les gens se rassemblent pour prier devant l'idole. Ironiquement, le sommet du culte tombe sur une semaine sainte juste avant la Pâques catholique. Pourtant, les Guatémaltèques ne prient pas pour la bonne chance, mais plutôt pour soulager la colère des femmes sans membre afin d'empêcher leurs villages de catastrophes similaires.
